TEXTES:
1ère Lecture : Esther 4, 17
Graduel : Psaume 137
Evangile : Matthieu 7, 7 – 12
L’homélie du Père Etienne, CSSp
HOMÉLIE:Dans l’évangile de ce jour, il est question de la prière de demande. Dans ce cas, prier, n’est-ce pas demander des signes ? Hier Jésus nous mettait pourtant en garde contre la boulimie des signes.
Il ne s’agit pas d’une prière qui soit méfiance, doute, inquiétude, mais d’une prière qui soit sérénité, confiance, conviction que le Seigneur est essentiellement bon et qu’il sait mieux que nous-mêmes ce dont nous avons besoin : « Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! »
Jésus nous invite donc à méditer sur la bonté de Dieu. S’il y a une chose qui doit nous guider dans la prière de demande, c’est bien la bonté de Dieu. Notre prière devrait être le moment où cette bonté est plus que jamais présente et vivante dans notre esprit. Pour celui ou celle qui est convaincu de la bonté de Dieu, sa prière devient action de grâce et confiance.
C’est ce que nous voyons avec le psalmiste : « De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. (…) Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. (…) Ta droite me rend vainqueur. Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. »
Ne sommes-nous pas comme cette génération mauvaise qui est dans une impatience, une pression permanentes mises sur Dieu et qui fait du moment de la prière un moment de tristesse inouïe ?
Osons-nous encore faire confiance à la bonté de Dieu ? Que de fois notre prière transpire la peur, l’inquiétude, le doute ! La foi n’a-t-elle pas pour fondement la confiance, la confiance totale, indéfectible en la bonté de Dieu ?
En réalité, notre prière s’habille des habits de notre foi. Elle sera couverte des ombres de nos doutes, de nos peurs ; elle sera illuminée des éclairs de nos espoirs et de notre confiance.
La plus belle demande de notre prière pourrait bien être la demande de la foi : une foi vive, forte, inébranlable…
🛐 Père Étienne NEMI, CSSp 🛐
« Restaurant Divin » du Père Guy Marcel, CSSp. (Audio)
Une méditation du Père Daniel Asua, CSSp
Demandez, vous recevrez ; cherchez, vous trouverez, frappez, la porte vous sera ouverte (Mt 7,7).
Ici, l’exhortation est si claire qu’elle pourrait se traduire par la question : qu’attendons-nous pour demander à Dieu ce qu’il veut nous donner ? Que faisons-nous face à l’amour don brule Son Cœur ? Une fois de plus, Jésus, Maître en pédagogie, utilise la comparaison ; l’attention ou la bienveillance dont nous sommes capables à certains moments en vers les autres, nous qui pourtant sommes fragiles, pécheurs et imparfaits. Comment penser que Dieu qui est Parfait et Saint ne puisse avoir la même attention, la même bienveillance, en vers nous, si nous tournons sincèrement nos cœurs vers Lui ? Il est certain qu’Il ferait infiniment mieux que nous ! Frères et sœurs, pas une seule fois dans les Ecritures, il n’est dit que Dieu détourne son regard et sa miséricorde de ceux qui l’implore en vérité ! La méditation de ce jour nous apprend que la prière à de multiples formes : elle peut-être, cris ou silence ; joie ou larme ; louange ou plainte ; elle peut-être discours bien élaboré ou balbutiement, affirmation ou hésitation (1Co10, 31), et c’est en cela qu’elle peut déplacer des montagnes ! Bien-aimés, le temps de carême est un temps de prière intense : Veillez et priez sans cesse nous dit Jésus (Mt 26, 41) ; de grâce, faisons de la prière notre respiration ! Tertullien, un Père de l’Eglise écrivait un jour, « Seule la prière peut vaincre Dieu » ! Non pas vaincre dans le sens qu’il y aurait un combat entre Dieu et nous, mais vaincre dans le sens que la prière insistante venue du cœur de l’homme touche le cœur de Dieu ! En outre, saint Jean-Marie Vianney, le Curé d’Ars, utilisa ses plus belles images pour parler de la prière aux enfants ; l’une d’entre elles est la suivante : « Dans la prière mes enfants, l’âme et Dieu sont comme deux morceaux de cires fondues ensemble ; on ne peut plus les détacher ». Il y a un véritable service de la prière dans l’Eglise toute entière, mais chacun de nous dans la vérité de son cœur, peut et doit privilégier cet échange d’amour et de ressourcement qui fortifie notre lien au Christ vivant : Nous donnerons, ce que nous prendrons le temps de recevoir. Mon frère ma sœur, Dieu peut tout te donner, Il peut combler tout ce que ton cœur désir sincèrement, mais à UNE CONDITION : GARDE SES COMMANDEMENTS ET DEMEURE DANS SON AMOUR, DANS SA TRES SAINTE VOLONTE!!! Seigneur Jésus, Verbe de Dieu incarné, daigne m’accorder la grâce de me rapprocher davantage de Toi à travers l’oraison, l’adoration, l’Eucharistie, …Amen ! 🔺Père Daniel ASUA CSSp🔺
Les Oraisons du Père Anicet, CSSp.
🌷💞🥀 Seigneur Jésus, merci de m’inviter dans ta relation intime avec le Père aujourd’hui. Aide-moi à m’adresser au Père avec la même confiance filiale que celle que tu portes en ton cœur. Dieu mon Père, je t’aime de tout mon cœur. Je viens frapper à ta porte pour te demander ce dont j’ai besoin. Je sais que tu me donneras ce qu’il y de bon, de meilleur dans les circonstances de ma vie parce que tu es la bonté même et la vérité. Seul ton amour peut mon combler entièrement.
Bonjour et sainte journée !!!
🔥 PAA, CSSp 🔥 🌷💞🥀
