Troisième jour du triduum des Rameaux avant le Triduum Pascal

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Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen+

Prière à l’Esprit Saint

Père Éternel, au Nom de Jésus-Christ, envoyez-moi votre Saint-Esprit !

Saint-Esprit, Dieu d’infinie charité, donnez-moi votre saint amour.

Saint-Esprit, Dieu des vertus, convertissez-moi.

Saint-Esprit, source de lumière céleste, dissipez mon ignorance.

Saint-Esprit, Dieu d’infinie pureté, sanctifiez mon âme.

Saint-Esprit, Dieu de toute félicité, communiquez-vous à mon cœur.

Saint-Esprit, vous habitez dans mon âme, transformez-la et rendez-la toute à vous.

Saint-Esprit, amour substantiel du Père et du Fils, demeurez toujours dans mon cœur.

Première Méditation – Le Roi est acclamé par la foule

Cette cérémonie, qui s’accorde si bien avec l’arrivée du printemps, trouve son origine dans l’Evangile. Avant d’être mis à mort, Jésus fut en effet célébré comme roi par la foule qui brandissait des palmes – symbolisant la victoire (dont par la suite celle du martyre) – et des branches d’olivier, signe de l’huile d’onction et de la paix. 

Car le roi qui vint monté sur le petit d’une ânesse, comme l’avait prophétisé Zacharie (Za 9,9), n’est pas un monarque imposant son pouvoir. C’est au contraire un roi doux et humble de cœur, qui procure à ses sujets une paix inconnue à ce monde ; ce qui n’empêche pas la foule, plus sensible à la multiplication des pains qu’à ce règne mystérieux, de bientôt plébisciter sa crucifixion…

Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier. Je ne veux pas être seulement un spectateur. Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore. Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi. Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges non seulement par mes mots mais également par mes actions.

Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Deuxième méditation – Nous brandissons nos rameaux

L’icône de « l’entrée de Jésus à Jérusalem » représente précisément les rameaux comme détachés d’un même grand arbre. Aussi, si nous pouvons brandir nos rameaux en honneur du Roi de gloire, nous pouvons également y découvrir cette croix personnelle, épreuve, source de vie qu’il nous invite à accepter, à traverser en union intime avec lui : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, se charge de sa croix, et me suive » (Mt 16,24).

Brandissant, deux mille ans plus tard, nos rameaux, nous pouvons nous interroger sur le sens de notre geste. Sommes-nous pris dans une euphorie collective devant un roi dont on espère des satisfactions terrestres ? Ou nous engageons-nous joyeusement à la suite de celui qui, en se laissant clouer à la Croix par amour, en a fait le nouvel Arbre de vie ?

Seigneur Jésus, ton entrée à Jérusalem apporte la joie, l’allégresse aux habitants de cette ville. Nous te prions  pour  ton Eglise : qu’elle soit signe de joie pour ce monde ! Que nos frères et sœurs en Terre Sainte puissent se réunir pour te louer ! 

Seigneur Jésus, l’acclamation du peuple qui t’accueille laisse rapidement la place à la condamnation qui te met sur le chemin de la Passion. 

Nous te prions pour ceux qui sont abandonnés par leurs proches, qui sont trahis : qu’ils puissent retrouver l’espoir pour refaire leur vie ! Amen.

Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Troisième méditation – Bénédiction, gloire à notre Dieu !

En ta seconde venue, donne-nous, ô Dieu, de sortir à ta rencontre, comme, en ta première venue, les gens sortirent à ta rencontre, portant les emblèmes de victoire et des couronnes de gloire, comme eux portèrent des rameaux de palmiers et des branches d’olivier en s’écriant : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le Roi d’Israël ! »

Entrons avec toi dans Jérusalem d’en haut et nous nous écrierons : « bénédictions, gloire, sagesse, action de grâces, honneur, puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen. »

Hosanna est un mot hébreu que l’on trouve dans la liturgie juive. Il signifie « Viens à l’aide », « Sauve-nous, je t’en prie ». Ce mot est passé dans la liturgie chrétienne; peut-être y est-il plus ressenti comme un chant de joie.


Bénir, c’est « dire du bien de … ». On bénit Dieu, on le loue, on le remercie.
Bénir quelqu’un, c’est appeler la protection de Dieu sur cette personne.
La plus belle bénédiction, c’est de rencontrer Dieu, de vivre avec Lui, d’être avec Lui.

Bénir quelqu’un, c’est lui souhaiter de vivre avec Dieu.

Tu nous rassembles, ô Dieu, en ces derniers jours de la vie de Jésus.

En ce jour, nous voyons ce que signifie aimer jusqu’à la fin, jusqu’au bout, aimer jusqu’à la perfection, aimer jusqu’à la mort !

Fais, ô Dieu, que d’un si grand mystère nous recevions la vie et l’amour dans leur plénitude, par lui, Jésus, notre Seigneur, Amen.

Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur »

Prière pour les Rameaux

Prendre un rameau est une invitation que je vous adresse ô Christ : « Venez, vous pouvez franchir les portes de la ville. Ce que vous dites et ce que vous faites, je le mets dans ma vie, car je crois que vous êtes Dieu venu m’inviter à être heureux. »

Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à votre suite ô Jésus.
C’est une démarche libre, c’est un geste de croyant, un choix.

Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Evangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de mes frères, chaque jour. Amen.

Prière à Jésus pour le jour des Rameaux

Jésus, quand tu es entré à Jérusalem, à grands cris, les gens t’ont acclamé.
Mais qui a dit : « Moi, je veux bien t’écouter » ?
Leurs manteaux, ils ont enlevés.
Mais qui a dit : « Ce qui me sépare de Dieu, je veux le retirer » ?
Près de leur porte, tu es passé.
Mais qui a dit : « Viens, Jésus, tu peux entrer » ? 
A leur cœur, tu as frappé.
Mais qui a dit : « Comme toi, je veux aimer » ?
Aujourd’hui, Jésus, Tu te tiens à la porte et tu frappes.
Est-ce que quelqu’un te dit : « Entre, je t’accueille dans ma vie. Sois le bienvenu chez moi » ?

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

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