
Homélie du Père Etienne NEMI
« Veillez donc, car vous ne savez ni le jour, ni l’heure. »
Comme hier, Jésus revient sur la nécessité pour nous de veiller. Veiller pour ne pas être surpris ; veiller pour ne pas être perdu. Veillons nous aussi, parce que, quoiqu’on veuille nous faire croire, quoiqu’on dise, beaucoup, autour de nous, veillent. Soyons « sages » nous aussi, ne soyons pas les « insensés » du groupe.
En effet, la parabole des dix jeunes filles invitées à la noce nous permet de faire un constat : malgré la longue attente que nous impose le Seigneur, malgré le fait qu’on ne connait ni le jour ni l’heure de sa venue, malgré la fatigue, la lassitude et parfois le découragement qui nous guettent, beaucoup, autour de nous, et même au milieu de nous, ont le mérite de veiller. Comme les cinq jeunes filles sages, beaucoup résistent au temps et au découragement ambiant et sont prêts. Beaucoup seront prêts le moment venu.
Si nous dormons, n’imaginons surtout pas que tout le monde dort. Même ceux qui sont avec nous tous les jours, qui sont nos amis, avec qui nous partageons beaucoup de choses, et que nous imaginons dormir avec nous, sont peut-être en train de veiller, sans que nous ne le sachions. Notre proximité ne signifie pas forcément que nous sommes dans les mêmes dispositions.
Allons-nous les accuser de nous avoir trahis, de n’avoir pas été sincères avec nous, lorsqu’on les verra, à la fin, entrer dans la salle du banquet, et que nous serons laissés dehors ? Non, ce n’est pas eux qui nous auront trahis, c’est nous qui n’aurons pas été sages.
Demandons au Seigneur la grâce, dans notre attente parfois longue, de nous inspirer, non pas de ceux qui dorment pour justifier notre propre sommeil comme il nous arrive de le faire, mais plutôt de ceux qui ne dorment pas, pour sortir de notre sommeil et être prêts.
Notre monde est composé de sages et d’insensés. Que le Seigneur nous épargne le malheur d’être de ceux qui se complaisent dans le parti des insensés. Puisse le fait pour nous de savoir que beaucoup autour de nous veillent, nous réveiller et nous inviter à veiller nous aussi.

Oraisons du Père Anicet AWOUBA
🥀🍁🌹 Tu connais mon cœur, Seigneur, et tu sais que je veux faire de mon mieux dans cette vie. Mais tu connais aussi ma fragilité, les circonstances de la vie, les difficultés du quotidien. Viens à mon aide ! Permets que ce chemin que j’entreprends chaque matin vers toi ne soit pas un poids en plus, mais une lumière et un feu intérieur qui guident mes pas et mon cœur et rendent légers tous les fardeaux de la journée, car tu es avec moi.
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